Daniel Derderian

est né en 1962 à Marseille, de parents d’origine Arménienne. Il est de la troisième génération après le génocide.

 Il commence son travail de plasticien en 2008.

 Ses premières œuvres sont des collages à base de radiographies – un matériel clinique qui montre objectivement l’intérieur d’un corps – puis une collection d’objets-sculptures dans des tonalités plus claires.

 Il les expose en 2008 et 2009 à la galerie VIP Marseille.

En 2013 il passe au papier et à la toile.

Cette œuvre est principalement figurative, le plus souvent les sujets sont paumés sur un fond blanc.  Il les fixe dans un instant intime, à l’abri de la pression sociale. Il projette sur eux sa solitude et ses fantasmes.

Son plus grand moteur de création est l’innocence perdue de son enfance. Ses créatures sont mélancoliques, distantes, cyniques, retranchées derrière une certaine arrogance ou provocation. Elles portent des masques pour se protéger. Elles semblent trahies et déçues. Dans une société très formatée et trop endurcie, montrer des personnages paumés, avec une sensibilité à fleur de peau, le rassure.

A ce jour il a réalisé plus de mille dessins et toiles.

Ancien danseur au Ballet National de Marseille Roland Petit et au Het Nationale Ballet d’Amsterdam, il enseigne aujourd’hui aussi la danse classique dans les conservatoires de Paris.

 

Grey varnish 2020

feutre fin, feutre couleur et crayon sur papier 42 x 29,7 cm

 

 

 

 

 

 

 

Cover of the magazine ROOM 10.20

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